En halte-garderie ou en crèche, l’auxiliaire de puériculture se charge de l’apprentissage des enfants jusqu’à trois ans. Ses rôles diffèrent en fonction de l’établissement d’accueil de la petite enfance. Dans tous les cas, un auxiliaire de puériculture assure l’équilibre personnel, la santé et le bien-être des enfants. Il participe également au développement de l’autonomie et de l’éveil des enfants. Mais comment faire pour devenir un bon auxiliaire de puériculture ?
Les missions fondamentales de l’auxiliaire de puériculture
Les activités initiées par le responsable en puériculture au sein d’un centre d’accueil sont en accord avec le rythme des enfants. En plus de veilleur à l’alimentation et à l’hygiène des tout-petits, l’auxiliaire de la petite enfance apprend également ce qu’est l’autonomie aux enfants plus grands. Il joue un rôle capital au sein de l’établissement. Il développe, grâce aux moyens déployés, la socialisation des enfants avant sa scolarisation à l’école maternelle. Découvrez plus de détails sur agpf-formation.fr
En milieu hospitalier ou dans une maternité, l’auxiliaire de puériculture procure les traitements courants aux enfants en bas âge ou aux nouveau-nés (préparation des biberons, toilette, pesée, etc.). Il aide aussi la maman à apprendre les soins au bébé. Au sein des PMI, les auxiliaires de puériculture accompagnent le médecin dans le cadre de la consultation des données. Il assure également la gestion des dossiers. Aux côtés de la puéricultrice, ils réalisent des visites au sein des familles pour donner des conseils aux jeunes mamans et aux futurs parents.
Les compétences et qualités nécessaires pour devenir auxiliaire de puériculture
Quel que soit son lieu de travail, l’auxiliaire de puériculture doit avoir le sens du relationnel avec les enfants. Vous devez faire preuve de douceur, de patience et de responsabilité si vous comptez devenir AP. En outre, ce métier requiert une grande disponibilité.
L’autorité, la créativité, l’esprit d’initiative et le dynamisme marquent autant de qualités que tout AP doit avoir pour pouvoir travailler avec les enfants. Vous devez avoir des qualités relationnelles pour échanger avec les parents lorsque ceux-ci récupèrent ou déposent leurs enfants dans le centre. Votre sens de communication est aussi d’une grande importance lors de vos échanges avec vos supérieurs hiérarchiques et vos collègues (directeur de crèche, éducateur de jeunes enfants, infirmière, puéricultrice, agent de crèche, etc.).
Certains auxiliaires de puériculture travaillent dans la grande majorité des établissements d’accueil de la petite enfance. D’autres s’exercent dans les structures de santé comme les centres hospitaliers, le centre de protection maternelle et infantile, le jardin d’enfants, la halte-garderie ou encore dans les crèches.
Les certifications à avoir pour devenir AP
Afin d’exercer le métier d’un auxiliaire de puériculture, vous devez avoir le DEAP (diplôme d’état d’auxiliaires de puériculture). Depuis quelques années, ce certificat a fait l’objet d’une réforme. Désormais, la sélection s’effectue plus par voie de concours qui associait épreuve de culture généralement et test écrit.
Avant de passer au concours d’accès à la formation et intégrer la fonction publique territoriale, vous êtes amené à obtenir le diplôme de la petite enfance. En d’autres termes, le certificat d’aptitude professionnelle d’accompagnant éducatif petite enfance ou CAP AEPE est une option de choix pour renforcer l’attractivité et la crédibilité de votre dossier de candidature.
Actuellement, l’accès à la formation pour devenir AP se réalise sur dossier et entrevue devant un groupe de jurys. Vous êtes amené à montrer à l’oral comme à l’écrit votre motivation, vos compétences ainsi que votre personnalité.
Comment accéder à la formation d’AP ?
Pour une entrée en formation d’auxiliaires de puériculture, vous devez réunir quelques pièces indispensables. Il vous faut une appréciation ou une recommandation de votre ancien employeur, des pièces justificatives valorisant votre candidature. Il vous faut également une copie des relevés et des bulletins scolaires, un document développant votre projet professionnel vi, une lettre de motivation et un CV.
En ce qui concerne l’entretien, cette épreuve prend généralement la forme d’une conversation avec le jury. Cette épreuve dure en moyenne 20 minutes. Durant cette étape, le candidat est amené à aborder ses motivations de manière à ce que le jury jauge de la cohérence de votre projet professionnel et de votre parcours.
Les modes d’entrée en formation d’AP ont connu une évolution importante depuis quelques années. De ce fait, le nombre de places disponible est assez large. Il faut en effet bien préparer son dossier de candidature ainsi que l’entrevue pour réussir les épreuves. Pour cela, vous pouvez suivre des formations proposées par des organismes spécialisés. Ces établissements vous aident à préparer les entretiens et à constituer un dossier à la fois crédible et solide.
Vous pouvez exercer le métier d’AP à tout moment de votre carrière. Sachez que la formation initiale ne constitue pas l’unique solution possible pour effectuer ce métier de la petite enfance. Dans cette optique, la validation des acquis de l’expérience marque surtout une voie très intéressante si vous décrochez le DEAP et avez effectué une activité bénévole ou salariée dans le domaine de la petite enfance.